C.P. 157, Succ. Saint-Élie-D'Orford
Sherbrooke (Québec)
J1R 1A1
Découvrir Kheops à Montréal
Avant sa fondation, notre village faisait partie du grand canton d’Orford. Le nom Saint-Élie est donné en 1885 lors de la bénédiction de la première chapelle catholique, en l’honneur du grand vicaire du diocèse de Sherbrooke et missionnaire dans Orford, M. Alfred-Élie Dufresne.
Avide de nouvelles expériences, j’ai succombé, très rapidement il faut dire, à une demande de mon ami, m’offrant d’aller à Montréal pour vivre une immersion virtuelle sur Kheops, la plus grande des pyramides égyptienne
J’avais déjà testé, à quelques reprises, les images et la sensation
des lunettes d’imagerie virtuelle en trois dimensions. En jouant à des jeux relativement rudimentaires, j’avais pu, voilà quelques années, essayer un peu la chose. La technologie avançant à pas de géant, j’étais loin de me douter de ce que c’est maintenant.
En 1881, M. Charles-Édouard Millette vient s’occuper des catholiques d’Orford. Il est alors curé de Saint-Patrice-de-Magog. Le 20 mars 1882, Mgr Racine adresse une lettre aux fidèles de la mission d’Orford et leur donne comme patron saint Élie, prophète. Cette même année, M. Millette fait un rapport sur la mission. On compte alors trente familles catholiques, soit cent soixante-cinq âmes; aucun édifice religieux; environ 10 $ en caisse. À l’automne 1884, la mission semble pratiquement abandonnée. Mgr Racine, accompagné de M. Alfred-Élie Dufresne, entreprend donc une tournée
dans Orford. Au cours de ce voyage, il rencontre plusieurs, sinon tous les colons catholiques, lesquels sont convoqués pour le 29 décembre dans la maison d’école près de chez M. Doherty. Séance tenante on décide de bâtir une chapelle sur un terrain de six acres offert par M. Mclver; par la même occasion, trois syndics sont nommés : Messieurs Bruno Delafontaine, Alexis Pelchat et Alexandre Beaudette.
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La création de notre paroisse